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  • : Blog d'une Blonde Engagée: 100% Anti-Bobos !!!
  • : Liberté d'Opinion ! Face à l'hypocrisie et la bien-pensance des médias, des intellectuels et de la plupart de la classe politique, le blog d'une Blonde Engagée a vocation à éclairer l'actualité avec un regard différent de la critique officielle. Les Bobos, tortionnaires de la liberté d'expression et véritables militants de la pensée unique ne doivent pas continuer à monopoliser le débat politique et social. Alors surtout exprimez-vous !!
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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 15:17

Partout dans la nature les êtres vivants travaillent d’abord à la survie de leur espèce ; ils chassent pour se nourrir et se rassemblent pour se reproduire. Nos sociétés contemporaines ont été créées autour de la cité. Dans la cité, les individus se regroupent et mutualisent leurs efforts afin d’améliorer leurs conditions de vie et assurer la pérennité de leur communauté.

 

La reproduction est donc le socle de l’humanité.

 

D’emblée, nous devons préciser que le débat sur la légalisation de la gestation pour autrui doit être posé en dehors de celui sur l’homoparentalité.

 

Le débat doit être posé en trois temps.  D’abord, nous devons nous interroger sur la question de savoir s’il existe un droit à l’enfant ? Ensuite, si toutefois nous consentions à convenir qu’il existe un droit à l’enfant, celui-ci justifie t –il la mise à disposition des entrailles des femmes ? Enfin, l’enfant est-il un bien susceptible de commercialisation ?

 

  1. Existe –t-il un droit à l’enfant ?

 

En droit français l’institutionnalisation de la famille a été conçue pour protéger l’enfant et pourvoir à son éducation. C’est à cette fin que nous avons établi les notions de filiation, d’alliance et d’adoption.

 

Les hommes et les femmes se marient et mettent ainsi leurs patrimoines en commun afin d’assurer l’éducation et le confort des enfants puis de le leur transmettre. L’adoption a vocation à donner une famille aux enfants orphelins.

 

A l’évidence, les enfants ont un droit à avoir des parents, et pendant longtemps la question ne s’était pas posée en des termes inverses.

 

Peut-être est-ce le développement de l’individualisme et de la société de consommation qui a poussé notre société à consacrer une multitude de « droits à » ; droit à un travail, droit aux aides sociales, droit à la santé, droit au logement, droit à l’environnement … et aujourd’hui droit à l’enfant.

 

Il est certain que les progrès scientifiques ont permis à des hommes et des femmes, qui en raison d’anomalies d’ordre médical ne pouvaient enfanter, de fonder une famille. Nous ne pouvons pas le nier, au-delà des simples traitements médicaux, la science a franchi un cap vers un droit à l’enfant en inaugurant la procréation médicalement assistée et notamment les dons de spermes et d’ovules.

 

On peut s’en réjouir ou s’en attrister mais dans les mœurs, notre société a déjà concrétisé un droit à l’enfant.

 

  1. Le droit à l’enfant justifie t-il la mise à disposition des entrailles de la femme ?

 

La formule peut paraître abrupte mais c’est bien de cela dont il s’agit, les entrailles de la mère dite porteuse.  

 

En effet, la gestation pour autrui consiste à faire porter un enfant pendant neufs mois par une mère dite porteuse ; le foetus sera hébergé dans son utérus, protégé par son liquide amniotique et sera nourri par son placenta. La mère dite porteuse se rendra aux rendez-vous mensuels chez la gynécologue, pourra observer le développement du bébé, entendre son cœur battre, le sentir bouger…  Puis cette mère dite porteuse accouchera, par voie basse ou césarienne le cas échéant, et enfin remettra l’enfant né aux parents qui l’avait commandé.

 

Dans cette affaire, la volonté à tout prix de certains individus de se dire « parent » fait fit de la dignité des femmes comme des enfants.

 

Certains considèrent que louer ses entrailles afin de concevoir des enfants pour le compte d’autrui est la même chose que louer ses bras pour travailler à l’usine. L’inhumanité a conduit les nazis à considérer que les juifs comme les animaux devaient être interdits dans les magasins.

 

L’incongru de notre société est que la protection de la dignité de la personne humaine est à dimension variable. Il faut qu’il y ait un génocide pour que l’atrocité et la barbarie ; en pensées, en paroles et en actes, soit réprimée.  Or, c’est atroce et barbare de considérer que les entrailles des femmes peuvent être louées comme on loue le travail à l’usine puis de vendre un enfant comme on vend une voiture !!

 

L’employeur a un pouvoir de commandement et un lien de subordination sur son employé, la dignité de la personne humaine interdit quiconque d’exercer un pouvoir de commandement sur les entrailles des femmes.

 

En outre, que se passera t-il si le fœtus porté dans le ventre loué est atteint d’une malformation ou d’une trisomie, on contraint la mère dite porteuse à l’avortement ? On prévoit dans le contrat une pénalité ? Ou bien on résilie le contrat et l’abandonne ? Peut-on céder son contrat à d’autres individus désireux d’adopter et moins regardant ?

 

A l’évidence, ce débat est hors de toute forme d’humanité.

 

Nous sommes bien loin de la procréation médicalement assistée grâce à laquelle une femme pourra enfanter.

 

De même, si l’adoption consiste à donner des parents à un enfant orphelin, la gestation pour autrui consiste à créer des orphelins pour les donner à des parents.

 

  1. L’enfant est –il un bien susceptible de commercialisation ?

 

Cessons l’hypocrisie qui vise à affirmer que des femmes porteraient bénévolement un enfant pour l’offrir à un ou plusieurs individus qui le désirent mais ne peuvent y parvenir.

 

Au contraire, la pratique des mères porteuses se traduira par un contrat entre la mère dite porteuse et les individus désireux d’obtenir un enfant. La mère dite porteuse livrera un enfant né et viable moyennant une rémunération, déclarée ou pas mais qui constituera la contrepartie objective de l’engagement.

 

Certains parleront d’indemnisation des frais ou de dédommagement des « désagréments » liés à la grossesse. Hypocrisie !! Lorsque vous faites l’acquisition d’une voiture, le paiement de son prix ne constitue pas la simple indemnisation des frais engagés dans le cadre de sa réalisation.

 

Les conventions de gestion pour autrui ont vocation à encadrer la conception puis la vente d’un enfant. C’est profondément choquant, révoltant même mais c’est bien de cela qu’il s’agit.

 

Chacun doit prendre conscience du bouleversement de société que cela entraîne, imaginons un instant être l’enfant d’une mère dite « porteuse ». Quels rapports aux origines, à l’identité ? Notre histoire personnelle est empreinte de nos origines. Quel avenir pour notre humanité dans la mesure où les enfants d’aujourd’hui seront les parents de demain ?

 

Concrètement, la gestation pour autrui vise à louer les entrailles de femmes faibles et sans ressources pour fabriquer des orphelins vendus à des individus qui désirent être parents à n’importe quel prix.

Pourquoi un prétendu droit à l’enfant justifierait l’institutionnalisation d’une telle atteinte à la dignité de la personne humaine et des droits de l’enfant ?

 

 

L’ironie de ce débat est que les militants de la gestation pour autrui, autrement dit de la marchandisation du ventre des femmes, sont les soi-disant pourfendeurs d’un capitalisme sauvage qui asservit l’individu. De même, pas un mot des féministes, portant censées défendre la dignité des femmes et lutter contre les misogynes. Il faut croire que le combat pour la dignité de la femme est plus mesuré lorsqu'il faut affronter les séduisants gauchistes bien-pensants plutôt que les affreux conservateurs ...

  

Ensemble, peu importe nos orientations politiques, nous devons nous mobiliser massivement et nous battre pour défendre notre humanité ! 

 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 13:31

Qui a eu cette idée folle d’un jour inventé l’école ? Si Charlemagne n’a pas vraiment inventé l’école, il a largement contribué à son histoire. En effet, à une époque où les enfants de Seigneurs ne suivaient pas le même enseignement que les enfants de moindres conditions sociales, Charlemagne se plaisait à les mélanger au sein de l’école du Palais qu’il avait créée. Ainsi, un jour il décida de faire subir à tous les élèves le même examen. Les enfants sans fortune avaient beaucoup travaillé et réussirent là où les fils de seigneurs échouèrent. Charlemagne vanta alors leurs mérites et  c’est ainsi que plusieurs d’entre eux devinrent évêques, abbés ou ministres du Roi.

 

Déjà au VIIIe siècle en plein système féodal, l’école avait pour fin d’encourager les efforts et de récompenser les mérites.

 

Mais ce n’est qu’avec l’arrivée au pouvoir des républicains, contre la volonté de la droite monarchique, que l’école a vraiment pris une position centrale dans notre société. Les lois ferry de 1881 et 1882 ont consacré école publique, laïque, gratuite et obligatoire. L’histoire de l’école, au fond, c’est celle de la République dont elle est le pilier.

 

L’école de la République avait pour vocation, selon la formule consacrée, à « faire disparaître la dernière, la plus redoutable des inégalités qui vient de la naissance, l'inégalité d'éducation ». Cette école a ainsi permis l’essor d’une nouvelle élite, désormais les enfants de paysans illettrés pouvaient devenir instituteur.

 

Un siècle et demi plus tard, l’inégalité d’éducation existe toujours, il y a toujours dans nos écoles des enfants d’élites et d’autres de parents illettrés, à une exception près que depuis le mérite et l’effort sont devenus d’horribles concepts discriminatoires. Désormais les bien-pensants, de droite comme de gauche d’ailleurs, considèrent qu’il faut des écoles différentes ; « adaptées » pour les enfants dont les parents, souvent immigrés, ne parlent pas français. On parle alors de « ZEP » zone d’éducation prioritaire pour favoriser l’éducation et l’intégration.

 

Le pendant du système « ZEP » c’est le dispositif « Discrimination Positive » car qu’ils soient de droite comme de gauche les bien-pensants sont attachés au concept d’« Egalité », dès lors après avoir divisé les écoles entre enfants normaux et enfants nécessitant un « système adapté » il faut rétablir « l’égalité des chances » en prévoyant des « passerelles ». Le dispositif de discrimination positive vise ainsi à permettre à ces enfants issus de « ZEP » d’intégrer des grandes écoles via des concours « adaptés » à leur niveau, nécessairement inférieur dans la mesure où ils ont reçu un enseignement inférieur. C'est un renoncement explicite à l'élitisme républicain, un nivellement institutionnalisé. Les promoteurs de ce système ont acquis qu'une certaine frange de la population était condamnée à ne jamais aussi bien faire que les autres, et dès lors leur condescendance les pousse à vouloir leur accorder ce qu'à leurs yeux ils ne peuvent mériter.

 

Quel scandale pour des républicains !! Les Républicains du XIX et du début du XXe siècle croyaient à l’égalité des chances grâce à l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire. Ils croyaient à l’égalité de l’enseignement quelles que soient les origines sociales des élèves, ils croyaient au mérite et à l’effort grâce auquel chacun pouvait espérer s’élever. Ils croyaient aux concours nationaux qui plaçaient chacun dans une même situation et récompenser le travail.

 

Les bien-pensants du XXIe siècle ne croient plus en l’école ! Ils soupçonnent le travail, le mérite et l’effort d’opposer les français qui réussissent à ceux qui échouent. Sous couvert d’un dogme égalitariste,  ils érigent la discrimination en valeur et détruisent le seul moyen de lutter contre les inégalités.

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 15:52

« Avis d’appel public à la concurrence pour la passation du contrat de concession du service public de la distribution et aide à la consommation de stupéfiants.

1°Le concessionnaire aura la charge de réaliser les infrastructures destinées à accueillir les consommateurs de stupéfiants. Il assurera l’exploitation et l’entretien des infrastructures. 

2° Il exercera également la gestion du service public de distribution et d’aide à la consommation de stupéfiants. Les missions seront les suivantes :

-         accueil des consommateurs,

-         information

-         délivrances de conseils pour éviter le surdosage

-         délivrance de conseils pour la transmission de maladies

-         vente de cannabis, variante possible résine ou herbe

Le concessionnaire se rémunèrera sur les résultats de l’exploitation du service, à savoir la vente de cannabis. Il reversera la TVA à l’Etat ainsi que le montant fixé de la taxe d’occupation domaniale à la commune. »

 

Consécration de la lâcheté étatique à assumer des vérités universelles, le principe de réalité et le progressisme justifient quotidiennement le renoncement  à la Morale. Un terme presque réactionnaire, qui sonne comme une leçon donnée par un vieux conservateur. Aujourd’hui plus aucun politique n’oserait invoquer la morale pour justifier une décision.

 

Pourtant le Devoir et la Morale devraient être le moteur de l’action politique.

 

Kant affirme qu’il n’est pas difficile d’agir moralement, il suffit de se demander dans chaque circonstance si on peut universaliser la maxime de notre action.

 

Ainsi, l’installation de salles de shoot consiste à créer, à la charge du contribuable, des locaux destinés à accueillir des toxicomanes pour qu’ils puissent se droguer dans des conditions optimales. Il convient de rappeler à cet égard que, n’en déplaise à nos amis écologistes, la détention et la consommation de stupéfiants constituent toujours un délit pénal.

 

L’argument d’autorité en cette matière est le suivant : « le principe de réalité nous interdit de fermer les yeux sur le taux de contamination du VIH et d’autres maladies infectieuses chez les toxicomanes » « Les toxicomanes sont des victimes de la drogue, nous ne pouvons pas les empêcher de se droguer, alors qu’ils le fassent dans des conditions dignes » « Pour des raisons de santé publique, nous devons permettre aux toxicomanes de se droguer dans des conditions saines »…

Concrètement, les pouvoirs publics, prenant acte de leur impuissance à lutter contre la consommation de drogues, décident d’aider des administrés à violer la loi et à porter atteinte à leur intégrité physique ainsi qu’à leur santé dans des conditions optimales financées par le contribuable. Peut-on ériger l’action d’aide à la consommation de stupéfiants en principe universel ? Cette action est-elle guidée par le Devoir et la Morale ?

A l’évidence, le bon sens nous conduit à répondre par la négative.

 

Le principe de réalité devrait justifier la légalisation du cannabis. Face à la multiplication des trafics de stupéfiants ainsi que des crimes commis en liaison avec ces trafics, le ministre de l’éducation nationale ainsi que quelques écologistes et représentants de l’extrême gauche, considèrent que la solution serait la légalisation du cannabis.

Le constat d’échec et d’impuissance face aux trafiquants de drogue et à la criminalité est effrayant. Le raisonnement est le suivant : « puisque nous ne pouvons pas empêcher les gens de se droguer et de vendre de la drogue, légalisons la drogue et ainsi nous diminuons les trafics, l’argent dissimulé, par la même occasion nous vidons les prisons et augmentons les ressources de l’Etat grâce à la TVA qui sera prélevé sur la vente de cannabis » Cynique !  Supprimons également l’incrimination de vols comme ça il n’y aura plus de voleurs, de même supprimons l’incrimination d’agression et il n’y aura plus d’agresseurs….

Bien au-delà du Devoir et de la Morale, tout cela est digne d’une pièce de Ionesco, c’est absurde !!

Supprimons les ministres comme ça nous n’aurons plus à constater leur impuissance !!!

 

Sous couvert de progrès, de liberté et de respect de la diversité des valeurs, le politique a perdu tout repère entre le bien et le mal. C’est peut être réac, mais se droguer c’est mal ! Et c’est grave ! Il ne s’agit pas de respecter la liberté du drogué, ou du dealer …

 

Le politique ne doit pas être une girouette évoluant au grès des humeurs de son électorat, le rôle et la responsabilité du politique est de protéger ses administrés. Guidé par le Devoir et la Morale il doit être le gardien des limites des règles de vie en société.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 10:52

Parce qu’à mes yeux, le chef doit être le plus fédérateur et le plus rassembleur de son parti,


Parce que les convictions, la sagesse et la modération doivent être le moteur de son action,


Parce que l’heure est grave et que l’avenir de la France, des français et de l’Europe est jeu,


Parce qu’il est urgent de s’engager pour défendre les valeurs de mérite, d’effort, de liberté et de responsabilité,


Parce qu’il est indispensable de mener une opposition ferme et responsable face aux désengagements socialistes et aux illusions d’une idéologie incohérente,


Parce qu’il a été pendant 5 ans le premier ministre courageux qui a tenu bon pendant l’ouragan,


Parce que depuis 30 ans, il a placé sa vie sous le signe de l’engagement pour l’intérêt général,


Parce qu’il est solide, sincère et courageux,

 

J’apporte mon soutien et mon concours à la candidature de François Fillon à la Présidence de l’UMP. 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 18:07

 

Aristote explique qu’il existe trois types de constitution ; la monarchie, l’aristocratie et le gouvernement constitutionnel. Il précise qu’elles sont toutes déviées ; de sorte que la royauté se meut en tyrannie puisqu’elle vise à l’avantage du monarque,  l'aristocratie en oligarchie dès lors qu’elle favorise les riches et le gouvernement constitutionnel en démocratie car il avantage les modestes. Toutefois Aristote considère que la démocratie est le meilleur des régimes possibles. En effet, celle-ci implique l’égalité dans l’exercice de la raison et a pour conséquence l’égalité des droits politiques, à une condition que le citoyen soit libre. Aristote considère que le pouvoir vient d’en bas, des pauvres, car en toute logique ils sont les plus nombreux.  C’est ainsi que la volonté du plus grand nombre aurait force de loi.

Cependant, il met en garde contre deux dérives majeures de la démocratie ;  la démocratie populaire qui signifie l’accaparation du pouvoir par les pauvres et l’oppression des riches car tout pouvoir doit s’exercer au service de l’intérêt général, et la démagogie, celle-ci donne l’illusion au peuple qu’il gouverne. Ils ont l’air de laisser à la foule la décision ; mais en réalité ayant capté la confiance de la multitude ce sont eux qui gouvernent sous le couvert de la volonté populaire.

De nos jours, la complexification de la politique combinée à la multiplication des moyens d’information et de communication puis par voie de conséquence la boulimie de sensationnel et de l’information l’instantanée ont conduit à une dérive systémique de la démocratie en démagogie.

Les gouvernants eux même sont démunis face à cette complexification des affaires publiques, ils ne sont plus désormais que les porte-voix des hauts fonctionnaires et experts divers. L’exemple le plus explicite est l’Union européenne. L’élection des parlementaires pourrait être qualifiée de vaste mascarade ; tant pour les administrés, qui ne sont mis en situation ni de comprendre le fonctionnement de l’union, ni les politiques qui y seront mises en œuvre, que pour les candidats - futurs représentants, pas plus au fait de ces enjeux. Je suis absolument certaine que si l’on sondait nos députés européens français sur la politique économique de l’union, les perspectives d’avenir et le fonctionnement de la BCE dans un environnement juridique concurrentiel, une majorité d’entre eux appellerait d’urgence leurs collaborateurs pour qu’ils préparent en vitesse une note à apprendre par cœur.

Les politiques et à travers eux la démocratie sont victimes des oligarques, seuls capables d’appréhender et de manœuvrer la complexité des mécanismes juridiques et financiers dont ils sont les investigateurs. Ce constat, certes moins visible au niveau national, y est néanmoins tout aussi valable.

Cette gouvernance oligarchique est la cause de la défiance du peuple envers les politiques. Mais Aristote a raison, le peuple détient le pouvoir car il est le plus nombreux. Au fond, l’oligarque sait que lorsqu’il dérobe le pouvoir, ce n’est que pour un temps, celui-ci revient toujours au peuple. La crainte des oligarques envers le peuple s’est particulièrement manifestée au lendemain du référendum relatif au traité portant constitution pour l’Europe. Les oligarques croient pouvoir manipuler les passions des politiques pour qu’à leur tour ils exacerbent les passions du peuple.  Mais à chaque fois que l’on lui en donne l’occasion le peuple dit fermement non à l’oligarchie et renforce ainsi la démocratie, ce fut par exemple le cas lors du référendum de 2005.

En France, l’élection présidentielle est un moment privilégié d’intimité démocratique entre les politiques et le peuple. A cette occasion, la rencontre des dirigeants avec les administrés est inéluctable, les fonctionnaires et autres sombres experts sont alors rangés aux placards des rapports et sont contraints de laisser place aux tribuns. Le peuple aime la politique et l’exercice de la démocratie. La complexification de la vie publique cède devant le bon sens populaire. Par l’élection, le peuple sauve les politiques des emprises oligarchiques, mais attention à la rechute…

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:26

 

« Lorsque je lance sur le plateau de Cauet : ‘’Elle est redevenue baisable’’, en parlant de Christine Bravo, qui a perdu 30 kilos, c’est un moyen d’être gentil. »

L’élégance de la dialectique Bigardienne n’est évidemment plus à vanter. De la même manière, les violences faites aux femmes, les entraves à leur liberté individuelle et les discriminations salariales sont inacceptables.  

Toutefois, les féministes, pour une partie d’entre elles, se trompent de débat. Il n’y a pas de guerre entre les hommes et les femmes !

La nature,  dirais-je pour ne pas vexer les laïcards, a créé deux types d’individus. A première vue, ils sont très différents physiquement ; mais pas seulement, leur caractère, leur sensibilité, leurs facultés intellectuelles aussi sont très différentes. Les Hommes et les Femmes sont deux types d’êtres distincts, parfois opposés, toujours complémentaires et surtout absolument nécessaires dans leurs différences à la survie l’un de l’autre.

Les organisations féministes revendiquent aujourd’hui une égalité totale et une liberté absolue : fini le ménage, le repassage et la cuisine !! Désormais les femmes travaillent, sont indépendantes financièrement et sentimentalement, elles n’ont même plus besoin de mari !

C’est ainsi qu’elles se battent aujourd’hui pour vivre seule et tenir un marteau piqueur plutôt qu’une casserole en famille !!

Je ne suis pas en train de militer pour la soumission des femmes, ni même pour dénoncer leurs efforts d’indépendance. Bien au contraire !! Les propos machistes, les violences physiques et verbales doivent trouver de la résistance, ce n’est qu’ainsi qu’un équilibre dans les relations sociales pourra être obtenu. Cependant, les actions et revendications d’une partie des mouvements féministes se détournent de l’objectif.

 Le Féminisme devrait ériger la féminité en symbole !!  La liberté de la femme ne réside pas dans le fait d’exercer toutes les activités jusque là réservées aux hommes en raison de leur force physique. L’avancée de la condition de la femme ne se réalise pas par le passage de la jupe au jeans mais dans sa faculté à porter un jean ! La liberté c’est avoir le choix, pas nécessairement exercer cette possibilité.

Notre droit positif consacre l’égalité des droits des Hommes et des Femmes, de la même manière la justice doit sanctionner les empiètements sur l’effectivité des droits de l’un par l’autre. 

Cependant, revendiquer dans les faits une égalité parfaite reviendrait à revendiquer la disparition de la Femme. La masculinisation des femmes pour lutter contre leur asservissement et pour leur reconnaissance n’a en réalité que deux conséquences ; travestir les Femmes et émasculer les Hommes. La vocation ultime de la Femme n’est pas de se mouvoir en Homme. Les mouvements féministes devraient mettre l’accent sur les différences hommes-femmes plutôt que d’essayer de les gommer. C’est en valorisant nos qualités que nous les ferons aimer et respecter !! Il n’y aucune dépréciation de la Femme dans le fait d’aimer son mari, ses enfants, avoir un super job, en même temps confectionner de délicieux petits plats et repasser des chemises !! Les Femmes n’ont pas besoin de bricoler ou réparer des moteurs pour être libre et reconnue!! La Femme est un diamant ; brut, forte et brillante, il serait dommage de la dissimuler derrière des muscles et des tenues de chantier.

Le secret de l’équilibre des relations Hommes-Femmes réside  peut-être dans l’acceptation par  l’un et autre de la réalité en vertu de laquelle chacun des deux sexes détient une qualité manquant à l’autre mais qui lui est absolument essentielle...

 

 

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 16:47


1948. Nous sommes au lendemain de la 2e Guerre Mondiale, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme  proclame l’égalité de tout Homme devant la loi sans aucune distinction. Elle ajoute que chacun a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre lui.

2001. Après le nazisme, le fascisme et le communisme au XXe siècle, l’ennemi du XXIe c’est l’islamisme. Certains parlent alors de « chocs des civilisations ». D’un côté, les occidentaux défendent la liberté et la démocratie, de l’autre côté, les islamistes, qui sous des prétextes religieux, veulent imposer un modèle antidémocratique. Le 11 septembre 2001,  la face du monde a changé. Ces attentats ont traumatisé l’Occident ; parce qu’ils ont fait des milliers de morts chez des civils mais aussi parce que c’est le cœur de la puissance qui a été attaqué, les entrailles du capitalisme, symbole du libéralisme à l’époque considéré comme point final de l’Histoire.

2011. l’Occident est en guerre depuis maintenant 10 ans contre l’Islamisme. En Afghanistan, en Iraq, il faut détruire le berceau de l’Islamisme et y imposer la démocratie sans quoi l’Occident ne sera plus jamais en sécurité. Toutefois, faire la guerre à l’Islamisme c’est faire la guerre à une Idée. Le nazisme et le communisme étaient aussi des idées mais elles étaient matérialisées par des dictatures à la tête d’un Etat. Voilà toute la différence, l’Islamisme n’est pas matérialisé par un régime à la tête d’un Etat.  Les islamistes ne sont pas tous en Afghanistan, en Iraq, au Pakistan ou en Iran, ils sont aussi aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni, dans les pays du Maghreb, etc… ils sont partout.

En outre, on ne détruit pas une idée avec des bombes. L’extrémisme trouve ses racines dans la peur, la misère et l’exclusion.  C’est contre cela qu’il faut lutter pour éradiquer le terrorisme.

Face à l’extrémisme, l’Occident doit être irréprochable. A la terreur, nous devons opposer la confiance, à l’horreur nous devons opposer l’Humanité, à l’oppression nous devons opposer la Liberté.

Or, le 2 mai lorsque les Etats-Unis ont tué Ben Laden arbitrairement, en dehors de toute condamnation par un tribunal indépendant, ils ont oublié le 6e amendement de leur Déclaration des droits.

Lorsque la France et d’autres pays européen félicitent la mission américaine qui a tué Ben Laden, ils oublient le droit à un procès équitable protégé par l’article 6§1 de la Convention européenne des droits de l’Homme.   

Au-delà du nombre des dispositions des conventions internationales qui prévoient que toute peine doit procéder d’une condamnation par un tribunal indépendant et impartial, c’est la notion même de légalité internationale qui est mise à mal.

Toute la légitimité des résolutions de l’ONU, de la voix des pays occidentaux sur les sur la scène internationale, comme ce fut par exemple le cas à l’occasion de l’intervention en Lybie, repose sur leur caractère irréprochable. C’est parce que ces Etats et ces organisations internationales (pour aller au-delà de l’ONU) respectent les principes qu’ils ont eux même décidé de s’imposer et d’imposer au reste du monde qu’ils sont respectables. Les Etats qui sont aujourd’hui qualifiés « d’Etats voyous » le sont parce qu’ils ne respectent la légalité internationale. Or, le droit n’a que la valeur que l’on lui reconnait mais il a cette caractéristique particulière que cette valeur une fois fixée sera reconnue de la même manière par tous. En d’autres termes, lorsque les Etats Unis refusent de se soumettre à la règle de droit qui veut que toute personne ne peut être condamnée à une peine, notamment la mort, que par un tribunal indépendant, ils rendent cette règle sans effet.

Il ne s’agit pas là seulement d’un débat doctrinal.  L’équilibre des relations internationales est fragile, il repose d’un côté sur la nécessité de respecter la souveraineté des Etats et d’un autre de protéger la sécurité de ses ressortissants.  

Au lendemain de la 2e Guerre mondiale, les peuples libérés du nazisme ont décidé de mettre en lumière toutes les atrocités qui avaient été commises, pour que les générations futures en prennent la mesure. Il faut montrer à l’humanité l’horreur des idéologies meurtrières, un procès public du chef de file des islamistes devant la cour pénale internationale aurait permis cela.

Mais en 2011, l’Occident a oublié la Déclaration Universelle des Droits des l’Homme, l’Occident a oublié l’esprit des procès de Nuremberg ….

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 10:37


 

Pâques est un moment de paix et de communion. Je voudrais insister tout particulièrement sur le contexte politique et social de ces derniers mois.

Les débats autour de la burqa, des prières dans les rues et de la laïcité ont incontestablement contribués à diviser et opposer les croyants mais plus largement tous les français.

Il est évident qu’une majorité des français est choquée par les prières dans les rues ou par des femmes cachées derrières des tissus noirs. Il est tout autant évident que la France est attachée à la laïcité et à ses racines chrétiennes.

Toutefois, il convient de nuancer. Il faut en premier lieu rappeler que ces épiphénomènes ne concernent environ que 200 personnes et nous sommes 60 millions de français. Ce n’est par conséquent qu’une très infime minorité de musulmans qui est concernée, pourtant ce débat sur la laïcité pouvait ressembler à un débat sur l’Islam en France. En effet, depuis l’édiction de la loi de 1905, aucun parti politique n’a demandé la suppression du principe de laïcité, aucun ne s’est non plus opposé à son inscription dans la Constitution.  Mais alors pourquoi ce débat ?

Les grands maux actuels de la France, ceux qui touchent la très grande majorité des français sont bien la crise du pouvoir d’achat, du logement, le chômage et l’insécurité. Mais malheureusement, il ne semble pas possible d’y apporter de remèdes immédiats.

Alors, dans les classes moyennes et populaires la grogne monte et en particulier lorsqu’ils s’aperçoivent par exemple que Mme Betancourt ne paie que 4% d’impôts.

Pour enrayer cette colère contre l’injustice il faut occuper les esprits, stimuler le sentiment national.  Voilà la raison du débat sur la laïcité. Margaret Thatcher, en son temps, alors que sa popularité était au plus bas, avait choisi de déclencher une guerre … la victoire souda les anglais qui contre toute attente lui firent confiance pour un nouveau mandat…

Face à la crise, nous ne devons pas nous laisser opposer les uns aux autres, catholiques, musulmans, juifs, athées, nous sommes la communauté nationale !!

Nous souffrons tous directement ou indirectement des conséquences de la dérégulation. La crise de 2008 nous a montré que la spéculation a un impact direct sur l’économie réelle. Lorsque les actionnaires et les traders décident une opération boursière risquée pour gagner toujours plus, si elle échoue, ce sont des milliers d’ouvriers qui se retrouvent au chômage. C’est contre cela que nous devons ensemble nous opposer.

L’unité nationale et populaire est le seul rempart à la folie de l’ultralibéralisme.

A ceux qui se le demandent en me lisant, oui je suis toujours de droite !! Je crois au mérité, à l’effort, au travail, à la famille, à la liberté et à la responsabilité.

 Je ne suis pas en train de prôner la collectivisation mais un rééquilibrage des richesses et des valeurs.L’Etat doit réguler l’économie, protéger ses administrés afin de les placer dans les meilleures conditions pour se développer.

Certains pensent que la solution ne peut venir que du socialisme, mais il convient de leur préciser que la misère est tout aussi grande lorsqu’on anéanti la liberté d’entreprendre que lorsqu’on fait primer le capital sur l’individu.

D’autres pensent que la solution serait le front national, il faudrait alors leur répondre que l’unité nationale c’est tout le contraire de ce prône le front national, ils encouragent la division des peuples quand nous réclamons qu’ils se rassemblent pour être plus fort.

Nous ne devons pas réduire toute la droite à la bande du Fouquet, il y a dans nos territoires un très grand nombre de militants et d’élus de droite pétris de bonnes intentions et qui se battent au quotidien sur le terrain contre la misère, le chômage, l’insécurité et qui cherchent des solutions concrètes pour améliorer le sort de chacun d’entre nous.

Nous, militants de droite convaincus que l’ultralibéralisme n’est pas la solution, que la somme des intérêts particuliers ne contribuera jamais à l’intérêt général, nous devons nous mobilier et faire évoluer la droite !

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:37

Les intellectuels et politiques de gauche, autoproclamés militants pour les libertés fondamentales, le respect des Droits de l’Homme et la promotion de la démocratie reprochent chaque jour au Gouvernement français de ne pas  avoir condamné plus tôt la politique de l’ancien Président Ben Ali.

En effet, la France est toujours très gênée lorsqu’il s’agit de situations délicates qui touchent le Maghreb, si la France intervient elle sera immédiatement perçue comme colonialiste mais si elle ne dit rien elle sera implicitement considérée comme complice.

Qu’aurions-nous pensé si pendant la crise des banlieues, lors de grands mouvements sociaux ou si nos élections présidentielles ne mettaient pas au pouvoir un favori de la communauté internationale, d’autres Etats avaient condamné de notre politique ?  «  Ingérence !! Violation de notre Souveraineté !! » Et nous aurions eu raison, aucun Etat, quelle que soit sa puissance financière ou diplomatique ne peut nous donner de leçons !!

Alors pourquoi nos intellectuels et politiques de gauche, grands défenseurs des droits de l’homme, continuent d’affirmer que la France doit condamner les Gouvernements des pays du Maghreb ? Qu’en est-il de leur Souveraineté ? Quelle arrogance intellectuelle !!!

Je n’ai pas la prétention de bien connaitre les pays arabes ni plus précisément ceux du Maghreb, et je ne voudrais surtout pas me faire l’avocate de leurs régimes ou des politiques qui y sont menées.

Je pense seulement que si l’on peut comme tout un chacun avoir une opinion sur la question, nos dirigeants doivent absolument considérer les autres Etats comme nous voudrions que ces derniers nous considèrent. Nous défendons notre Souveraineté, respectons la leur !!  

Les Arabes regroupent une grande diversité de peuples, l’Histoire a montré que ce sont de grands peuples qui ont très tôt fait avancer notre humanité. A titre d’exemple, la découverte du 0, des mathématiques, des échecs, de la médecine…  A quel titre pourrions désapprouver leur Gouvernement ? Parce qu’il y a 222 ans, quelques uns de nos ancêtres ont proclamé des principes universels applicables en tout lieu, de tout temps et à tout homme ?? Quelle arrogance !!

Mais le paradoxe va encore plus loin, ces mêmes militants des Droits de l’Homme qui reprochent au Gouvernement français de ne pas avoir condamné plus tôt la politique de Ben Ali, Laurent Fabius, Cécile Duflot et Nadhia Nasraoui (pour ne citer qu’eux), n’exclue pas la participation des islamistes d’un nouveau Gouvernement.

Dans l’hypothèse d’une arrivée démocratique au pouvoir des islamistes, nos deux compatriotes refuseraient même toute condamnation par la France, au nom du respect du principe démocratique.

 Cette position peut son comprendre eu égard à la non-intervention et au respect de la Souveraineté que je défends plus haut. Mais pourquoi ces soi-disant militants des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales prônent l’interventionnisme dans le cas d’une dictature mafieuse mais le réprimande dans celui d’un régime liberticide ? En réalité, la justification de l’intervention des autres Etats n’est pas le fond du régime mais le mode d’élection. Ce qu’ils défendent ce ne sont pas les libertés fondamentales ou les Droits de l’Homme mais le mode de scrutin ; en d’autres termes il n’y aurait pas intrinsèquement de bons ou de mauvais Gouvernements, mais des Gouvernements élus par le peuple ou pas.

Il ne s’agit pas là de condamner la démocratie, bien au contraire, en Occident la démocratie considérée être le « meilleur des régimes possibles » mais il s’agit là d’une conception bien occidentale. Respecter et considérer un autre Etat,  c’est aussi respecter sa conception du « Bien ».  Si la Tunisie choisie par la voie démocratique un régime moderne et libéral, nous en serons heureux mais en toute hypothèse, la Tunisie est un Etat indépendant et Souverain !

 

L’Universalisme du XVIIIe dont la vocation était de lutter contre l’oppression religieuse, morale, et politique, revisité à la mode « Bobos » du XXI s’entendrait-il de la légitimation de l’oppression par le consentement populaire ?

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 17:07

« Fascistes, néonazis, racistes, antisémites !! »

Lorsqu’ils sont à court d’arguments les journalistes, les intellectuels et une certaine partie de la classe politique font appel à leur arme favorite de décrédibilisation : la stigmatisation par le vocabulaire de la collaboration sous le régime de Vichy.

Quelques exemples. Parce que Jean-Luc Mélenchon ne tient pas exactement le même discours lissé que le commun des socialistes, c’est l’image d’un populiste dessiné tel un fasciste qui en ressort dans les médias.  Lorsque Marine Le Pen parle « d’occupation » à propos de certaines rues bloquées par des musulmans qui font leur prière, les mêmes militants de la pensée unique l’analyse comme des propos fascistes dignes de 1940.  De même, lorsque le ministère de l’intérieur a souhaité démanteler les camps illégaux de roms, tous ont immédiatement pensé aux « rafles ».

En outre, depuis 1940, vous aurez pu constater que certains termes sont désormais interdits dans la langue française, TRAVAIL, FAMILLE, PATRIE. En effet, ces trois termes représentaient les piliers du régime de Vichy sous Pétain.

Toutefois, la guerre est terminée depuis 56 ans !!!  Et les mots occupation, collaboration,  famille, travail, patrie, et bien d’autres n’ont pas eu vocation à être supprimés de tous les dictionnaires français en 1945. Le sens que le maréchal Pétain leur a attribué ne doit pas être figé pour l’éternité. Ces termes, en dehors de toutes connotations vichystes, incarnent des valeurs bénéfiques et souhaitables pour une société ;  la famille doit être valorisée, le travail doit être encouragé et récompensé et la patrie doit être respectée.

La Guerre et la participation de la France à travers la collaboration a créé un traumatisme profond chez les français mais étrangement il apparait que ce traumatisme est plus profond chez nos intellectuels, journalistes et cadres socialistes … peut être regrettent-ils de ne pas avoir été aussi militant pour les libertés à l’époque … mais l’époque des procès est révolue désormais !!

Aujourd’hui ceux qui clament la liberté d’expression la surveille, la soupçonne et la craigne lorsqu’elle n’est pas absolument libertaire et universaliste.

A ce propos,  il convient de rappeler que l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme définit la liberté d’expression comme « la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. »

La conception restrictive que ces « bobos », comme j’aime les appeler, véhicule de la liberté d’expression est dangereuse. En effet, fautes d’arguments dès que les propos des uns ou les directives gouvernementales des autres ne respectent pas le cadre prédéfinie par ces bien-pensants, ils sont immédiatement associés aux moments les plus sombres de notre Histoire.

Je ne cherche pas par cet article à justifier les propos du Front national, du Parti de Gauche ou des décisions gouvernementales.  Que l’on se comprenne bien, l’argument n’est pas partisan, il vaut pour tous.

Au lieu de diaboliser et de décridibiliser ceux qui ne sont pas dans le moule libertaire, les opposants devraient y préférer le libre débat d’idées. Si les partis qualifiés aujourd’hui comme extrémistes pouvaient s’exprimer librement, leurs potentiels électeurs mesureraient plus justement la gravité de certains de leurs projets.

Coupés des réalités du quotidien des français, ces « bobos » tous issus de milieux privilégiés et de cercles intellectuels sclérosés ont peur de la contradiction, par la stigmatisation, ils évitent le débat et sans le savoir encourage le sentiment d’incompréhension et le développement de mouvements réactionnaires.

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